Réalisons un mini-comparatif des SCPI et des autres produits de placement en plein contexte de crise. Les rendements sont demeurés quasi intacts pour les premières, avec un taux de distribution de 4.18% pour 2020, tandis qu’il oscille autour de 4.30%, voire plus, pour les années précédentes marquées par une économie florissante. Pour l’année 2021, le TDVM des SCPI est estimé à 4.33%.
Autre grand gagnant de la crise : le crowdfunding immobilier ; les sites de financement participatif ont généré un rendement de 9.3%, et celui-ci se maintient pour 2021, soit 9.37% à la fin du troisième trimestre.
Les assurances-vie en fonds en euro ainsi que les autres produits d’épargne bancaire, quant à eux, ont vu leur rendement stagner, celui-ci ayant d’ailleurs atteint un seuil bas – de moins de 0.5% pour la plupart – bien avant la crise.
En revanche, ce sont les produits boursiers qui ont le plus souffert du krach et de l’économie en détresse. Leur volatilité s’est exprimée avec des baisses significatives et des hausses imprévisibles. Le risque de perte en capital est ainsi très fort, et l’investissement boursier n’est réservé qu’à ceux qui sont prêts à perdre leur mise à tout moment.
Les OPCI, organismes de placement collectif immobilier, et qui reposent à la fois sur de l’immobilier et sur des valeurs mobilières, ont généré des rendements très disparates pour l’année 2020. Certains ont servi des rendements négatifs, tandis que d’autres se sont démarqués par une excellente performance, proche de celle des SCPI.
L’immobilier physique lui aussi a connu des périodes d’incertitude, notamment pour ceux exploités dans le domaine tertiaire tels que les bureaux. Cependant, la demande locative se maintient dans l’ensemble. En outre, l’immobilier traditionnel ne jouit pas du grand avantage de la pierre-papier qui est la diversification.
Les banques continuent de conserver des taux bas, permettant ainsi la souscription de manière avantageuse à un prêt pour ceux qui souhaitent financer leur SCPI à crédit. Notons d’ailleurs que cette option permet de tirer profit de l’effet de levier dans le but d’augmenter sa capacité d’investissement. Attention toutefois aux conditions d’emprunt qui ont été révisés en 2020, en ce qui concerne notamment la durée maximale du prêt et le montant de l’apport personnel de l’investisseur – qui doit être de 30% au moins de la valeur totale de l’investissement.
Pour les CGP, le feu est vert en ce qu’il s’agit de la souscription aux SCPI et ce, depuis 2020. Ces dernières en effet se démarquent par leur diversification naturelle et qui est favorable à la dilution des risques, ce qui s’est vérifié en ces périodes tendues. Cette diversification peut s’étendre au niveau du portefeuille de l’investisseur lui-même, pour une sécurisation optimale de ses placements. Les SCPI offrent une extrême souplesse à différents niveaux : le mode de souscription, les différents objectifs auxquels elles apportent des solutions pertinentes via une stratégie totalement personnalisée.