Une SCPI est une plateforme d’investissement collectif que les épargnants capitalisent pour pouvoir construire un patrimoine immobilier de grande envergure et ensuite en tirer des revenus. Il s’agit, en quelque sorte, d’un investissement immobilier locatif indirect. En effet, le but n’est pas d’acquérir un actif physique précis, mais des parts semblables à des actions, mais ce sont plutôt des morceaux de loyers.
Il est possible d’associer ce principe avec des dispositifs de défiscalisation comme celui du déficit foncier. Dans ce cas, les immeubles qui sont acquis par les sociétés accréditées qui gèrent les SCPI font l’objet de rénovations. Ainsi, une partie du montant des travaux peut être déduite des revenus globaux d’un foyer fiscal détenant des parts. Pour obtenir plus de détails à ce sujet, il est recommandé de cliquer ici.
Selon les conditions et réglementations liées au déficit foncier, il est possible d’amputer à l’ensemble de ses revenus, et pas seulement sur les loyers, un maximum de 10 700 euros par an. C’est une solution très intéressante à envisager pour les contribuables qui ont besoin de réduire leur TMI (Taux marginal d’imposition). Les économies d’impôts peuvent alors aller jusqu’à 45 %. De plus, c’est aussi l’occasion de profiter de tous les avantages d’un investissement en SCPI. Cela concerne notamment l’absence de charges de gestion, les risques modérés et la résilience même en cas de crise. Tout dépend néanmoins de la capacité de l’épargnant à bien choisir son fournisseur de parts.
Une SCPI déficit foncier est donc un produit d’investissement, surtout utile aux particuliers qui sont soumis à une forte pression fiscale. Elle se constitue alors en une niche qui permet d’alléger le fardeau de certaines catégories de contribuables.